Manifesto, Léonor de Recondo.


"Pour mourir libre, il faut vivre libre".

La nuit du 24 au 25 mars 2015, Léonor de Recondo a accompagné son père vers la mort en le veillant sur son lit d’hôpital… Lors de cette nuit interminable, elle convoque le souvenir de l’artiste qu’il fut et qui rejoint celui d’Ernesto (Hemingway) avec qui elle l’imagine en pleine discussion, il y a trente ans, et lors des heures sanglantes de l'Espagne en pleine guerre civile. Léonor raconte aussi le pays basque dont est originaire sa famille, l’histoire familiale qui s’y est ancrée.

Son écriture autobiographique est sobre et délicate, elle évoque avec une douce mélancolie ces moments de vie où tout bascule. A l’image du violon que son père lui a façonné lorsqu’elle était enfant, son écriture poétique rend hommage à la vie sous tous ses aspects, quand les ombres côtoient la lumière. Parcourue de nuances et empreinte d’une grande profondeur d’âme, elle se fait le relais des voix qui ont marqué son enfance ; et avec lesquelles elle renoue au chevet de son père…

Manifesto, Léonor de Recondo, Points, Janvier 2020.







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