Le restaurant de l’amour retrouvé, Ito Ogawa. Roman culinaire
Rinco, une jeune femme de 25 ans, vient de se faire larguer
et retourne dans son village natal. Là-bas vit sa mère dans l’indifférence la
plus totale. La jeune femme, abattue, a perdu la voix. Elle se sent seule.
Kuma, un ami d’enfance, vient la sortir de sa torpeur et l’encourage à
poursuivre la seule chose qui l’anime : sa passion pour la cuisine. Elle décide alors de réaliser son rêve en
ouvrant un modeste restaurant, l’Escargot, où se pressent ceux qui, pour
diverses raisons, plus ou moins cabossés, viennent reprendre goût à la vie. Pour
eux, elle réalise ce qu’elle sait le mieux faire et s’adonne à la magie d’une
cuisine savoureuse et hautement consolatrice…
Difficile de ne pas partager les senteurs, les goûts
subtils et variés des ingrédients avec lesquelles elle semble faire corps. Vous
ne verrez plus jamais les champignons de la même manière ni la nature, revisitée
sous la plume d’Ogawa, comme un fantastique grenier à provisions. Tout se
cuisine ici au moment où la nature l’offre, y compris le pire (j’ai quelques
réserves à émettre quant à la fin du texte, bien qu’une certaine logique s’en
dégage. Végétariens, s’abstenir !).
Quelques autres réserves, aussi, qui nuance la lecture que j'ai pu faire de ce livre : la traduction met à mal le texte.
Le restaurant de l’amour retrouvé, Ito
Ogawa, Picquier poche (2008).
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