Ça raconte Sarah, Pauline Delabroy-Allard : une passion dévorante.

Ça débute sur les chapeaux de roues, incroyablement vite et incroyablement fort, comme l'est la rencontre entre Sarah et la narratrice. Ça nous prend à la gorge, ça nous laisse sans répit. On est collé à l’histoire ; une bombe à retardement comme peuvent l'être les rencontres passionnelles, les histoires d'amour qui ne s’oublient jamais ... Séduite par le charme et par la personnalité renversante de Sarah, par "sa beauté mystérieuse" et par "ses yeux de serpent aux paupières tombantes", la narratrice oublie tout: son travail, sa petite fille, la médiocrité de son quotidien...

Aux côtés de l’être aimé, une nouvelle vie éclot, un enivrant tourbillon, une folle libertéEt avec lui, la douleur de l’attente, de l’absence, du corps chéri qui peu à peu se dégrade. La maladie s’abat sur l’amour.

Un premier roman intense, puissant, lumineux qui dit toutes les facettes de l’amour. Les mots crus de la mort enlacent ceux de la vie en un souffle.




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