Charles pépin, Les vertus de l’échec.

« Ni rire, ni pleurer, comprendre », Spinoza.

Changer le regard que l’on porte sur l'échec, tel est le challenge que cet essai se fixe. «En France, échouer est mal perçu. Nous y voyons une faiblesse, une faute, et non un gage d'audace ou d'expérience». Pourtant, le succès est souvent l’aboutissement de parcours chaotiques, de rêves rompus ou de destinées mal engagées. De Gaulle, Mandela, Barbara, Ray Charles sont autant d’exemples qui nous prouvent que la réussite est certes affaire de talent mais aussi de persévérance, de volonté, de passion et de courage…


Sous le crible des grands philosophes que Charles Pépin vénère, l’auteur nous invite à explorer les différents chemins qu’ont emprunté ces personnalités qui ont toutes composé avec l’échec, se battant pour leurs idéaux, parfois au péril de leur vie ou à l’épreuve du temps. Ainsi, on se souvient qu’Abraham Lincoln a du attendu d’avoir 60 ans pour devenir président des Etats-Unis et que c’est à lui que nous devons l’abolition de l’esclavage.


Etre capable de s’interroger sur l’échec est donc ici une autre manière de voir le monde: «La difficulté attire l’homme de caractère, car c’est en l’étreignant qu’il se réalise lui-même», affirmait Charles De Gaulle.

 


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